Loi de Parkinson : comment l’utiliser pour doper sa productivité

par Hélène Crevel
Loi de Parkinson

Tu as remarqué comme tu travailles mieux dans l’urgence ? Tu as la sensation d’aller plus vite. Mais c’est effectivement le cas en vertu de la loi de Parkinson. Parmi les lois du temps, elle est sans doute l’une des plus célèbres et ô combien instructive.

Principe de la loi de Parkinson

Cette loi énonce que « tout travail finit par occuper le temps qui lui est imparti ».

En d’autres termes, plus tu as de temps, plus tu le prends.

Les plus sarcastiques diront que « c’est l’homme le plus occupé qui a le plus de temps libre ».

Origine de la loi de Parkinson

Cyril Northcote Parkinson est l’inventeur de cette loi éponyme, publiée pour la première fois dans un article paru en 1955 dans la revue The Economist et fondée sur l’étude du travail dans les administrations britanniques.

Il y dresse un portrait peu flatteur du travail lesdites administrations !

Il en est effet ressorti une formule mathématique, dont je te fais grâce, qui prédit en substance l’augmentation inéluctable des bureaucrates de 6 % par an, quelle que soit la quantité de travail !

Pour ce qui nous concerne, la loi de Parkinson reste utile à connaître pour maîtriser notre productivité.

Comment mettre en pratique la loi de Parkinson

Reprenons ! Si « tout travail finit par occuper le temps qui lui est imparti », cela implique à l’inverse que si on lui dédie moins de temps, on arrive à la faire quand même. Tu me suis ? Dans cette perspective, voici 3 parades à mettre en place.

1. Fixer une échéance

Si tu n’as de pas date précise pour accomplir une tâche, c’est la procrastination assurée.

Donc, règle n°1 : se fixer une échéance.

Mais attention, pas aux calendes grecques ! L’échéance doit être réaliste mais aussi un brin ambitieuse.

De toute façon, c’est comme pour la déclaration d’impôt, on attend toujours la dernière minute pour le faire, parce qu’alors on n’a plus le choix. Donc avance l’échéance au plus près.

2. Fixer une durée précise pour réaliser la tâche ou le projet

Estime la durée nécessaire pour réalise la tâche et programme sur ton minuteur le temps défini, voire un peu moins.

L’expérience va aussi rentrer en jeu : si tu as mis une heure à faire ta première tarte au citron, avec le temps, tu vas améliorer le délai de réalisation. Tu peux te permette de ne prévoir que 30 minutes la prochaine fois.

Le timer avec ou sans la technique du pomodoro, te mettra un garde-fou.

3. Se créer une urgence

C’est aussi ce que j’appelle l’effet belle-mère !

Que tu aies une belle-mère ou non, imagine que tu es effondrée dans ton canapé, au bout de ta vie et la maison en vrac.

Le téléphone sonne : ton cher et tendre t’annonce qu’il a invité sa mère (donc ta belle-mère) à venir manger ce soir.

Elle arrive dans moins d’une heure.

Comme par magie, tu te lèves d’un bond et commence à ranger ce qui te semblait insurmontable il y a une minute à peine. Et tout est prêt quand joli-maman arrive. Formidable non ?

Donc crée-toi des urgences : tu seras plus rapide, plus productive, plus motivée !


2 astuces pour se fixer des délais et des échéances plus facilement

S’engager envers quelqu’un

Pour ne pas laisser filer le temps, engage-toi : transmettre un dossier à telle date, fixer un rendez-vous, … Si tu as des difficultés à tenir tes propres délais, trouve un volontaire : une amie, ta soeur, ton conjoint …

Découper les tâches

Si tu as cette fois des difficultés à évaluer le temps nécessaire, il suffit de découper la tâche ou le projet en sous-tâches et d’évaluer le temps pour chacune d’elle. Et tu peux même lui assigner un délai.

Par exemple, le rapport de stage quand on était jeune ;

  • Introduction : 20 min, lundi
  • Chapitre 1, partie, 1 : 1h, lundi
  • Chapitre 1, partie 2 : 1h30, mardi

Te voilà prête maintenant à gagner beaucoup de temps ! Pour faire quoi ? Pour apprendre à en gagner encore plus : prends rendez-vous pour ta séance découverte gratuite.

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