Catégorie : Mieux organisée

  • 5 étapes pour gérer les imprévus avec calme

    5 étapes pour gérer les imprévus avec calme

    Enfants malades, demande impromptue au travail, panne de voiture ou de métro, un talon qui casse, un téléphone déchargé et pas de chargeur, … Ils sont nombreux ces petits ou grands tracas qui nous pourrissent la vie si nous n’y prenons pas garde ! Et plus nous sommes fatiguées et prises au dépourvu, plus la situation nous paraît insurmontable. Pas de panique, voici ma méthode « gestion de crise » en cinq étapes et vos problèmes disparaîtront.

    1ère étape : je pète un plomb pendant 1 minute maxi

    Cette étape n’est pas obligatoire, mais elle peut s’avérer néanmoins utile ! C’est souvent un préalable indispensable pour atteindre le calme olympien nécessaire pour gérer une situation délicate avec efficacité. Vous avez donc 1 minute maximum, pas une seconde de plus, pour hurler (intérieurement), insulter (dans votre tête si vos enfants sont à proximité), grogner, râler, lever les bras au ciel, demander aux passants ou à vos collègues « pourquoi moi ? » ou « qu’ai-je donc fait pour mériter un tel acharnement ? » … Mais dans la durée, cet état ne vous apportera rien d’autre que de vous plonger dans le désespoir. Cela vous focalise sur le problème et non pas sur la ou les solutions et ça voyez-vous, ce n’est pas possible. Alors passons donc sans plus tarder à l’étape 2.

    2ème étape : je respire profondément

    Pour vous sortir définitivement du désarroi et (ou) de l’agacement, respirez avec la méthode appelée de façon très opportune « technique respiratoire de combat » ou encore « respiration tactique ». Cette technique, utilisée pour gérer des crises d’angoisse, va vous permettre de vous concentrer et de gérer vos émotions très rapidement. Réalisez ces 4 étapes 3 à 5 fois, selon votre degré de stress :

    1. Respirez lentement par le nez en comptant jusqu’à quatre,
    2. Retenez votre respiration en comptant jusqu’à quatre,
    3. Expirez lentement par la bouche en comptant jusqu’à quatre,
    4. Retenez votre respiration en comptant jusqu’à quatre.

    3ème étape : j’évalue la situation avec objectivité et discernement

    Ne vous précipitez pas et ne dramatisez pas. Identifiez clairement la situation et ses conséquences. Envisagez et listez toutes les implications.

    Par exemple, après plus de 15 minutes passées à installer le maxi cosi, à caser tant bien que mal dans le coffre la poussette et les roues (de cette fichue poussette 3 roues, non mais quelle idée ?!), votre ordinateur, les goûters, le change pour la crèche, et j’en passe… vous vous installez au volant et là, ça ne démarre pas, rien à faire (ça marche aussi avec un pneu crevé) … La galère quoi !

    Donc je récapitule : vous pétez un câble une minute, vous respirez avec la technique de combat puis, attention c’est la 3ème étape, vous évaluez les conséquences réelles : devez-vous être à un rendez-vous à une certaine heure ? Votre rendez-vous peut être décalé sans difficulté, est-ce si grave si les enfants loupent quelques heures d’école ? Bon, ça va aller ! Et c’est à ce moment-là que je la case : « s’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème ».

    4ème étape : je passe à l’action

    Je ne dis pas que c’est ce qui vous arrange le mieux, mais des solutions, il y en a forcément. Envisagez donc maintenant les actions à réaliser. Par exemple : prévenir votre travail, votre rendez-vous, l’école, la crèche de votre retard. Pour régler la question de la voiture, vous pouvez appeler votre mari, l’assistance, votre garagiste, aller chercher un voisin. Vous pouvez encore laisser la voiture où elle est et téléphoner à vos parents pour qu’ils viennent récupérer les enfants (et tant pis pour l’école, en plus ils seront ravis). Une fois la question des enfants réglée, vous appelez un taxi ou prenez le bus pour arriver à votre rendez-vous avec moins d’une demi-heure de retard. C’est pas beau ça ?!

    Choisissez au départ l’option qui vous semble la meilleure en fonction de vos impératifs. Et si votre mari ne répond pas ? Passez à votre seconde meilleure idée.

    5ème étape : je capitalise et j’adapte mes stratégies anti-imprévus

    Comme j’avais peur de vous perdre, je vous le dis à la fin : la meilleure façon de gérer les imprévus avec calme est de … prévoir les imprévus. Ne froncez pas les sourcils, je vous explique. Bien-sûr, vous ne pourrez pas prévoir le quand, mais peut-être le quoi : enfants malades, voiture en panne, votre patron qui déboule dans votre bureau pour une réunion à 18h ce soir à laquelle votre présence est requise, un client à gérer, le petit qui a envie de pipi en plein milieu de la ville… si vous avez déjà réfléchi à vos stratégies de contournement, vous serrez moins stressée et vous gagnerez un temps précieux.

    Dans les basiques : enregistrez le numéro de téléphone de votre médecin, voire même ceux d’un ou deux cabinets médicaux supplémentaires, celui de votre pharmacie qui vous indiquera où est celle de garde cette nuit, mettez un kit de vêtements de rechange pour votre bébé dans la voiture, un pot (pour l’envie de pipi;-)), un parapluie dans le coffre, un chargeur de téléphone en double dans votre sacoche, une paire de basket à portée de pieds …

    Si une situation nouvelle se présente, capitalisez en ajustant vos astuces anti-imprévus. Et surtout, enclenchez le mode solutions dès que l’occasion se présente !

    Pour retrouver cet article rapidement, épinglez-le !

    5 étapes pour gérer les imprévus avec efficace-et sereine.com

  • 6 raisons cachées pour lesquelles votre bureau n’est pas rangé

    6 raisons cachées pour lesquelles votre bureau n’est pas rangé

    Votre bureau est une véritable jungle et vous tentez de temps à autre de remettre de l’ordre dans cette pagaille. Mais mêmes causes, mêmes effets ! Si vous ne changez pas vos pratiques, votre bureau finira inévitablement dans le même état. Pour y remédier, il est avant tout nécessaire de comprendre pourquoi. Voici 6 bonnes raisons pour lesquelles vous n’arrivez pas à ranger votre bureau et les bonnes solutions ;-).

    1. Votre cerveau associe le rangement avec la douleur

    Si vous vous souvenez d’injonctions ou de réprobations du type « range ta chambre, c’est le bazar ici », « ce n’est quand même pas moi qui vais ranger », « moi non plus, je n’aime pas ranger, mais on ne fait pas ce qu’on veut dans la vie », je veux bien vous accorder que l’action de ranger est bien peu motivante. Même après toutes ces années, votre cerveau rechigne toujours à réaliser cette tâche.

    Mon conseil : identifiez les bénéfices à mettre de l’ordre dans et/ou sur votre bureau. Par exemple : gagner du temps en ne cherchant plus des documents, vous concentrer plus facilement, le soulagement d’abord puis la satisfaction d’être dans un environnement propre et agréable, cesser de passer de longues et pénibles heures à tout ranger alors que cela ne tiendra pas une journée …

    2. Le désordre, la conséquence d’actions inachevées

    Les actions inachevées sont de véritables fléaux et y sont pour beaucoup dans le désordre. Ce sont les notes et autres courriers obsolètes que vous avez négligé de jeter, ceux que vous classerez plus tard car vous avez une tâche plus urgente à accomplir, ceux que vous mettrez (plus tard aussi) dans une chemise quand vous en aurez une, les stylos qui ne fonctionnent plus qui sont pourtant retournés dans le pot à crayons (au mieux !), …

    Mon conseil : à chaque fois que vous avez un document en main ou avez effectué une tâche, demandez-vous si tout est bien à sa place. Sinon prenez les dispositions nécessaires et allez chercher ces fichues pochettes maintenant ! Triez et jetez les papiers inutiles, classez. Vous ressentirez un sentiment de grande satisfaction. Petite action, grands effets !

    3. Vous ne savez pas quoi faire des documents à archiver

    Très souvent aussi, vous avez bien l’intention de ranger un document. Mais comme il n’entre dans aucune case existante, vous le reposez sur votre bureau en attendant d’avoir une révélation. Puis il rejoint une pile par terre ou est relégué petit à petit au fond d’un tiroir.

    Mon conseil : demandez-vous si vous avez besoin de conserver ce document ou non, s’il existe un autre moyen d’y avoir accès, s’il peut être rangé avec d’autres documents de même nature que vous possédez déjà, … Si vous décidez de le garder, créez une chemise et intégrez-le dans votre classement. Vous serez ravie d’avoir pris cette décision héroïque la prochaine fois que vous en aurez besoin ou que d’autres documents viendront le rejoindre !

    4. Votre système de classement est compliqué et peu accessible

    Si vous devez aller chercher un escabeau à chaque fois que vous classez un document ou même si vous devez simplement vous levez, vous diminuez considérablement vos chances de ranger !

    Mon conseil : la bannette « à ranger/classer » est à proscrire. Installez plutôt vos systèmes de classement à portée de main ou à portée de fauteuil. Préférez un système simple, par ordre alphabétique par exemple et abandonnez l’idée d’imprimer une étiquette, à moins que vous ne possédiez une étiqueteuse. Abandonnez aussi l’idée d’utiliser les couleurs des chemises comme signe de classement, sauf si vous maîtrisez parfaitement le sujet.

    5. Vous avez peur d’oublier les tâches liées aux documents

    Vous laissez bien en évidence sous vos yeux ce document qui vous rappelle de vous occuper du dossier Richard. Il occupe votre esprit jusqu’au moment où un document tout aussi important vient se déposer par-dessus et le plonge dans l’oubli. Et adieu le dossier Richard !

    Mon conseil : ne vous servez pas des documents comme rappels d’action. Stockez-les dans une pochette sur laquelle vous aurez pris soin de noter le projet concerné. Si vous devez faire une action, notez-la plutôt sur votre to-do list.

    6. Vous n’avez pas le matériel de classement sous la main

    « Ah ! plus de chemises ! » Vous classerez donc plus tard (ou jamais) quand vous aurez récupéré les fournitures nécessaires. Et oui, cela paraît tout bête et pourtant ! Ce simple petit obstacle peut avoir de grandes et fâcheuses conséquences.

    Mon conseil : faites un stock tampon de chemises, pochettes et autres classeurs, à portée de main eux aussi ! Et comme pour le papier toilette, renouvelez la réserve lorsque vous prenez la dernière chemise. L’image n’est pas très agréable mais redoutablement efficace. Et vous éviterez ainsi au bureau, comme à la maison, le « y’a plus de papier »!

  • Gestion du temps : pourquoi et comment anticiper

    Gestion du temps : pourquoi et comment anticiper

    Anticiper est l’un des principes fondamentaux en matière de gestion du temps. Et si cela vous semble plus facile à dire qu’à faire, voici 10 bonnes raisons de s’y prendre d’avance et une méthode en 5 points.

    Vous vous êtes peut-être déjà retrouvée, seule, alors que tout le monde est déjà parti, à éditer vous-même 1000 courriers car votre assistante est justement en congés depuis hier soir. De plus, vous ne comprenez rien à l’imprimante et au papier à entête (mais dans quel sens faut-il donc le mettre ?!), sans compter le « y’a plus de papier », le « y’a plus de toner » (de Brest) ou le bourrage papier ! Puis, à faire la mise sous pli de ces fichus 1000 courriers, toujours toute seule, l’œil rivé sur la pendule pour pouvoir les emmener directement au centre de tri de la Poste, car il faut que ça parte ce soir ?! Et je ne parle même pas de la liste de diffusion et de l’impression des étiquettes !

    Mais franchement, ce n’est pas comme si vous ne saviez pas qu’il allait falloir l’envoyer, ce fichu courrier, depuis un mois ? Oui, oui, vous n’aviez pas le temps d’y regarder avant …

    Allez votre 2ème prénom sera désormais « Anticipation », je vous explique pourquoi et comment.

    Pourquoi anticiper fait gagner du temps

    Voici 10 bonnes raisons anti-procrastination :

    1. Éviter stress et fatigue inutiles

    Si je vous dis « courses de Noël le 24 décembre à 16h » ou « début de l’écriture du rapport de stage la veille de le rendre », je pense que vous aurez compris ! Si vous devez effectuer une tâche ou finaliser un projet à une date donnée, plus vous y prendrez d’avance, plus il sera aisé de les réaliser sans stress et fatigue dans le délai fixé, sans courir à travers la ville ou d’un étage à l’autre, et sans nuit blanche !

    2. Prioriser efficacement

    En identifiant rapidement les projets les plus importants et les tâches les plus stratégiques en amont, vous pourrez vous assurer que vos priorités soient traitées en premier. Vous vous acquitterez ainsi des actions les plus importantes en temps et en heure.

    3. Pouvoir déléguer dans de bonnes conditions

    Avec (un peu d’)anticipation, vous pourrez facilement déléguer une partie des tâches à des collègues plus à même que vous de les réaliser. Vous pourrez les prévenir suffisamment à l’avance pour qu’ils puissent intégrer votre demande à leur plan de charge. Vous épargnerez ainsi un temps précieux que vous pourrez consacrer à autre chose.

    4. Être en capacité d’intégrer les imprévus

    Des contre-temps ou de (vrais) imprévus, il y en a toujours, qu’ils soient professionnels (demande urgente qui arrive, panne des serveurs ou de votre ordinateur, …) ou personnels (vous-même ou un enfant malade, panne de voiture, … ). Si vous avez enclenché les actions à mettre en place, vous éviterez la panique totale.

    5. Partir en congés comme prévu

    Vous aviez prévu de prendre un jour de congé avec vos enfants ou votre chéri ? Mais vous n’avez toujours pas ouvert le dossier à réaliser pour demain … je ne vous fais pas de dessin.

    6. Tenir compte des contraintes liées à la tâche

    Vous n’êtes pas toute seule et on ne vous attend pas ! Un délai pour demander un document, plusieurs jours d’attente pour rencontrer un interlocuteur … et vous voilà avec une semaine ou deux « dans la vue » !

    7. Préserver vos engagements personnels

    Vous éviterez de faire une croix sur votre activité du midi, votre repas ou de faire des heures supplémentaires.

    8. Produire un travail de meilleure qualité

    La qualité de votre travail sera bien meilleure si vous ne le bâclez pas faute de temps. Vous éviterez des erreurs dues à la précipitation.

    9. Respecter votre rythme

    Avec de l’avance, vous pourrez vous permettre de choisir le jour et la plage horaire la plus favorable pour vous, en tenant compte de vos autres échéances et de vos niveaux d’énergie dans la journée. Vous gagnerez à la fois en temps et en qualité.

    10. Eviter de devenir la bête noire de votre entreprise

    Le costume de la personne « toujours à la bourre » ne vous va pas si bien !

    Alors convaincue de l’intérêt d’anticiper et de ne pas procrastiner ? Voyons maintenant comment faire.

    Comment anticiper

    1. Décortiquer les demandes

    N’attendez pas pour voir quelles sont les implications des demandes qui vous sont adressées. Traiter les demandes à leur arrivée : mails, courriers, demandes directes, … Cela ne veut pas dire faire dans la seconde, mais identifier les ressources nécessaires pour sa réalisation dans de bonnes conditions. Posez-vous les questions suivantes : quels sont les interlocuteurs/personnes ressources que je dois contacter et quelles sont leurs contraintes de temps, quelle est l’échéance, combien de temps cette ou ces tâches vont demander (attention, il est très fréquent de sous-estimer cette durée), quels sont les documents utiles et comment les obtenir, la tâche est-elle délégable totalement ou en partie … Cette liste n’est pas exhaustive. Adaptez-là en fonction des contraintes liées à votre job.

    2. Agir sans tarder

    Effectuez toutes les tâches ou les demandes de moins de 5 minutes dans la foulée : préparer le dossier (créer une chemise), imprimer le mail ou les documents joints au besoin (pendant que vous savez où ils sont !), envoyer un message pour fixer un rendez-vous, transmettre les éléments pour la délégation ou prévenir votre collègue que vous aurez besoin de lui et que vous lui transmettrez les informations à telle date. Si tout cela prend trop de temps : bloquez un créneau dans votre agenda très rapidement dans les jours qui suivent.

    3. Planifier

    • Notez dans votre agenda les plages nécessaires à la réalisation de l’action ou des actions, en tenant compte des délais, de la durée, des réponses de vos interlocuteurs, …
    • Programmez des rappels sur votre téléphone ou dans votre agenda aux dates concernées pour relancer vos collègues, vous assurer que les tâches déléguées sont bien en cours et seront livrées en temps et en heure elles aussi.
    • Ajustez au besoin vos échéances, en fonction des nouvelles données ou des nouveaux projets.

    4. Systématiser les tâches récurrentes

    Pour les tâches qui reviennent régulièrement, mettez en place une routine des actions à effectuer avec un planning et diffusez-le aux personnes concernées. Adieu les « ah bah j’ savais pas »!

    5. Ne pas rester seule

    Ça ne va pas passer ? N’attendez pas la dernière minute pour demander de l’aide. Faites-en part à votre manager. C’est son rôle, il pourra vous aider à identifier l’urgent et l’important si vous êtes bloquée.

    Anticiper vous apportera un tel confort que vous ne pourrez plus travailler autrement !

  • 10 astuces pour gérer les mails facilement

    10 astuces pour gérer les mails facilement

    Garder sa boîte de réception vide (ou presque) et retrouver en une fraction de seconde un message relèvent pour beaucoup du tour de force. Pourtant il est tout à fait possible de venir à bout des messageries les plus rebelles. Voici 10 astuces pour gérer vos courriels facilement et rapidement.

    1. Utiliser les filtres

    Les filtres sont une fonctionnalité très intéressante pour aiguiller les mails dès leur arrivée. Vous allez d’abord créer des dossiers, puis définir des règles prenant en compte un ou plusieurs critères. Cela peut être l’expéditeur, le sujet/objet ou même des mots employés dans le corps de texte du message. Par exemple, vous créez un dossier « A lire » et y router toutes les newsletters que vous recevez en filtrant l’expéditeur. Certaines messageries permettent d’appliquer le filtre sur la boîte de réception, permettant de la purger automatiquement à la création du filtre.

    Prenez le temps de créer vos filtres, vous gagnerez un temps précieux par la suite. Votre boîte de réception sera moins chargée et son traitement grandement facilité. Bien-sûr, il est nécessaire de consulter et vider régulièrement ces dossiers filtrés. Notez pour se faire des plages dans votre agenda. Ne les multiplier pas non plus. Pour vous familiariser avec cette nouvelle organisation et vous habituer à consulter les dossiers filtrés, partez sur un ou deux filtres.

    2. Créer des dossiers par contexte

    La plupart des personnes créent des dossiers dans leur messagerie par projet. Par exemple, celles-ci regroupent tous les messages reçus de M. Richard dans un dossier « Richard ». Se mélangent alors les mails nécessitant une réponse ou une action, ceux qui doivent être conservés le temps du projet et ceux qui doivent être archivés à plus long terme. Il est alors plus efficace de créer des dossiers par contexte, c’est-à-dire selon le type de tâche que le mail implique. Par exemple, vous pouvez créer des dossiers comme « réponse mail à faire », « appels téléphoniques », « recherche internet », « réclamation clients à traiter », « mises en ligne sur le site web », etc. Vous aurez ainsi sous les yeux tous les mails nécessitant une même action. Au plus simple et pour vous familiariser avec cette méthode, créez un dossier « à-faire » et un dossier « en-attente ». Le premier regroupera les mails qui requièrent une action de votre part. Une fois ces actions réalisées, trois options se présentent :

    • jeter le mail,
    • transférer le message dans le dossier « en-attente » si vous attendez une réponse ou une action de la part d’une autre personne,
    • archiver le message dans le dossier projet concerné (vous avez le droit d’avoir ces dossiers projets quand même !). Vous n’oublierez pas de le purger une fois le projet terminé.

    Attention à ne pas multiplier les dossiers, au risque de vous y perdre et, là encore, à les consulter quotidiennement.

    3. Utiliser les étiquettes

    Certaines messageries permettent d’associer aux courriels une ou plusieurs catégories, étiquettes ou libellés (dans Gmail). Ces étiquettes peuvent faire référence à un projet ou à un contexte : « à lire  » , « en attente  » , « à faire lundi  » , « réponse par mail  » , « téléphone, « à voir avec Antoine  » … Vous pourrez ainsi trier vos messages selon ces caractéristiques communes et regrouper les actions similaires. C’est un bon complément à l’utilisation des dossiers par contexte (voir point n°2) et pour éviter de multiplier ceux-ci. A vous de mettre en place l’organisation qui vous convient. N’hésitez pas à tester et à ajuster.

    4. Utiliser la recherche

    On utilise le plus souvent la fonction recherche lorsque que l’on a écumé pendant plusieurs minutes, sans succès, sa messagerie à la recherche d’un mail perdu. Mais vous pouvez aussi utiliser la recherche de manière habituelle pour accéder plus rapidement à un message (sans vous torturer pour vous rappeler où vous l’avez classé) ! Cela fonctionne bien pour rechercher un expéditeur.

    5. Utiliser les nombres et/ou les caractères spéciaux

    Pour positionner en début de liste les dossiers auxquels vous souhaitez accéder rapidement, vous pouvez utiliser des caractères spéciaux. Par exemple : @a-lire, @en-attente. Vous pouvez aussi les numéroter si l’ordre alphabétique ne convient pas. Par exemple : 1-devis, 2-bon à facturer, 3-factures.

    6. Eviter d’envoyer des mails

    Ne pas envoyer de mails est sans aucun doute le meilleur moyen de ne pas en recevoir en retour ! Dit comme cela, ça paraît à la fois simpliste et compliqué car le mail est tellement ancré dans nos habitudes qu’il est devenu un automatisme. Avant d’envoyer un message, demandez-vous si c’est le meilleur moyen de contacter votre interlocuteur et d’obtenir la réponse souhaitée. Vous pouvez peut-être simplement aller voir votre voisin de bureau pour lui poser votre question, passer un coup de fil ou envoyer un SMS. Attention à ne pas dévier abusivement vers des messageries instantanées. Si elles ont tout leur intérêt, vous pouvez aussi vous laisser vite déborder par les notifications. Le ton plus léger utilisé incite aussi à y passer plus de temps en engageant des conservations informelles.

    7. Gérer les mails envoyés

    Trier les envoyés est particulièrement pénible. Ils sont souvent laissés à l’abandon et occupent de la place inutilement sur les serveurs. Et lorsque vous recherchez un message pour une preuve d’envoi, c’est la galère ! Sauf si vous avez pris soin de classer votre message dans un dossier dès que vous l’avez envoyé. Il est inutile de tout classer, seulement ceux que vous devez impérativement conserver. Pour ma part, je laisse les autres mails dans les envoyés et je garde un historique de trois mois. Je supprime les mails de plus de 3 mois sans les passer en revue.

    8. Vous désabonner des lettres infos « au cas où »

    Vous hésitez encore à vous désabonner de ces lettres infos que vous ne lisez jamais mais qui pourraient vous servir ? Il est temps de décider de leur sort : soit vous les lisez effectivement soit vous vous désabonnez. Vous pouvez conserver éventuellement un exemplaire dans un dossier, afin de garder une trace de cette lettre à laquelle vous pourrez vous réabonner au besoin plus tard.

    9. Supprimer les mails « merci » et « ok » tout de suite après la lecture

    Vous avez quelques réticences à envoyer à la corbeille un mail que vous venez juste de recevoir ? Pas d’état d’âme ! Jetez tout ce qui ne servira pas. Le paysage va s’éclaircir très rapidement !

    10. Actualiser vos dossiers en permanence

    Il est inutile de garder un dossier qui ne sert plus, idem pour les étiquettes ou les filtres. Créez-les en fonction de vos besoins. Votre système de classement et d’archivage ne doit pas être figé dans le temps. Bien au contraire, ne pas le faire évoluer va paralyser votre système. Tester, ajuster, modifier. Au début, vous modifierez souvent vos critères. Mais en éliminant les fausses bonnes idées, vous affinerez progressivement vos outils pour trouver l’organisation qui vous convient le mieux tout en la faisant évoluer.

    Avant de vous attaquer à une gestion avancée de vos messages, procédez à un grand vide. Je vous livre une méthode dans cet article : 5 étapes pour reprendre le contrôle de votre boîte mail.

  • 6 façons d’alléger votre charge de travail

    6 façons d’alléger votre charge de travail

    Vous croulez sous les dossiers et avez du boulot pour deux. Mais avez-vous déjà effectué un état des lieux de vos tâches et projets afin d’identifier sur quoi gagner du temps ? Voici 6 façons simples et efficaces d’alléger votre charge de travail.

    1. Éliminer toutes les tâches ou projets qui ne servent à rien

    Vous passez deux heures par semaine à rédiger une note que personne ne consulte jamais parce que « l’on a toujours fait ça dans cette entreprise » ou juste « au cas où » ? C’est peut-être le moment d’arrêter ! Pour identifier ces tâches et projets obsolètes, demandez-vous simplement qu’elle est leur raison d’être : à quoi servent-ils, qui en a besoin, quel est le résultat attendu pour quel objectif ? Vous pouvez aussi proposer une alternative moins chronophage. Votre patron appréciera sûrement cette prise d’initiative si vous lui prouver l’intérêt de faire autrement : gain de temps pour monter en puissance sur d’autres dossiers plus stratégiques pour l’entreprise, nouvelle motivation pour les collaborateurs, meilleure réponse aux clients, image d’innovation, … Et vous n’êtes pas obligée de dire que c’est aussi pour vous 😉.

    2. Diminuer la cadence

    Si vous effectuez une action récurrente, demandez-vous si le rythme est bon. Vous pourriez peut-être passer de quatre à trois par an, de deux par mois à un seul, etc. Là encore, il s’agit de cerner quoi, pourquoi, pour qui, dans quel objectif … et de démontrer les intérêts pour votre entreprise de redimensionner ces projets.

    3. Stop à la sur-qualité

    Vous passez un temps considérable à peaufiner la mise en page de vos rapports, à chercher LA photo d’illustration qui vous plaît, à faire moulte graphiques pour votre synthèse des ventes mensuelle … Êtes-vous sûre que le temps passé pour aller chercher cette qualité supérieure est réellement valorisé ? Selon la loi de Pareto, 80% des résultats sont générés par seulement 20% du travail. Pour vous aider à viser le juste résultat attendu, vous pouvez vous donner un temps limité pour effectuer votre projet. Vous irez naturellement vers l’essentiel et éliminerez le superflu plus facilement.

    4. Structurer les tâches et capitaliser

    Pour alléger votre charge de travail et votre stress, il est indispensable de vous faciliter la tâche au maximum. Capitalisez par la mise en place de check-lists, grilles de saisie, outils de suivi et autres procédures. Pour ne pas passer des heures à les conceptualiser, créez-les lorsque vous en avez besoin. Vous les actualiserez et les améliorerez au fil du temps. Que ce soit pour des actions hebdomadaires ou annuelles, vous serez ravie de repartir de cette base qui vous fera gagner un temps précieux. Le mise en place d’outils permet aussi à un collègue de prendre votre relai plus facilement si vous êtes absente. Vous pouvez utiliser une bonne vieille liste papier ou Excel, ou encore des outils comme Trello ou les cartes mentales (pour ma part j’utilise X-mind).

    5. Rester dans son domaine de responsabilité

    Il peut arriver que vous receviez une demande qui n’est pas de votre ressort. Si vous n’êtes pas compétente pour traiter le sujet ou qu’il ne rentre pas dans le champ de votre responsabilité, transmettez à qui de droit. Il peut s’agir d’un collègue comme de votre patron! Orientez alors directement votre interlocuteur sur la personne compétente. Si cette demande intervient dans la cadre d’un projet que vous suivez, vous pouvez solliciter l’appui d’un collègue. Précisez-lui alors votre demande, convenez d’un délai et relancez-le au besoin.

    6. Déléguer

    Si cela est possible, vous pouvez déléguer sans difficulté les tâches non urgentes et non stratégiques pour vous. Pour réussir votre délégation, vous veillerez à :

    • Définir précisément le travail à faire. Si vous avez mis des procédures en place (voir le point 4), il vous sera plus facile d’identifier les étapes délégables.
    • Accompagner le délégataire. Expliquez-lui précisément ce que vous attendez de lui et le cadre : objectifs, livrables, procédures à respecter, délais, moyens mis à sa disposition, temps nécessaire, modalités du reporting …
    • Rester disponible pour répondre à ses questions.
    • Indiquer l’intérêt et la contre-partie pour motiver votre collègue. Si celui-ci a juste l’impression que vous lui « refilez le bébé », il ne sera pas très enthousiaste !
    • Anticiper : je ne détaille pas !
    • Laissez une marge de manœuvre au délégataire : acceptez que la personne ne fasse pas tout à fait comme vous l’auriez fait. C’est le résultat qui compte !

    C’est maintenant à vous ! Ne cherchez pas à tout mettre en place en même temps. Choisissez ce qui vous paraît le plus simple à mettre en œuvre pour commencer. Et surtout menez-le jusqu’au bout. Vous pouvez partager vos progrès ou vos astuces avec la communauté en commentaire.

  • Retrouver énergie et motivation en 15 minutes chrono

    Retrouver énergie et motivation en 15 minutes chrono

    Vous avez un dossier à finir impérativement aujourd’hui. Mais seulement voilà, vous avez du mal à vous y mettre. L’énergie vous a quittée et la motivation est aux abonnés absents. Vous vous battez contre vous-même et au bord de la panique, vous ne savez pas « comment vous allez faire ». Alors plutôt que d’attendre un miracle, prenez 15 minutes pour retrouver votre âme de guerrière !

    5 minutes pour se calmer avec la cohérence cardiaque

    Commencez par pratiquer 5 minutes de cohérence cardiaque afin de faire diminuer les battements de votre cœur et retrouver un équilibre physiologique et émotionnel.

    Comment faire ? Isolez-vous si possible dans un endroit calme. Debout ou assise bien droite et les jambes décroisées, vous allez compter dans votre tête cinq secondes sur l’inspiration et compter cinq secondes sur l’expiration. Pratiquez l’exercice pendant au moins 3 minutes en vous aidant si vous le souhaitez de l’un des nombreux exercices guidés disponibles sur le web.

    5 minutes pour retrouver de l’énergie

    Vous avez rétabli un calme intérieur. Il s’agit maintenant de vous redonner le goût d’avancer sur votre dossier !

    Commencez par boire un grand verre d’eau ou une boisson chaude. Un déficit hydrique entraîne en effet une baisse d’énergie. La caféine contenue dans un thé vert contribuera à vous donner un coup de fouet. Mais attention à limiter la quantité quotidienne de caféine.

    Vous pouvez aussi manger un fruit frais ou quelques fruits secs. D’une manière générale, évitez les sucres rapides. Quand nous sommes fatiguées, la tentation de consommer notre barre chocolatée préférée est grande. Mais si les sucres rapides semblent efficaces immédiatement, l’augmentation de la glycémie entraîne ensuite une diminution de l’énergie. Et retour à la case départ !

    Enfin, pour retrouver votre tonus, rien de mieux de que bouger (dehors ou dedans) : marchez, sautez sur place ou même dansez ! Même si cette dernière option vous mettrait dans une position délicate, gardez à portée d’oreilles une playlist d’au-moins trois chansons que vous aimez et qui vous donnent la pêche. Résultat garanti !

    5 minutes pour préparer son plan d’action

    Ça y’est, vous êtes de nouveau dans les starting-blocks ? Il s’agit maintenant de passer à l’action !

    1. Déterminez et notez le résultat que vous voulez obtenir. Par exemple : boucler le dossier de Monsieur Duvivien.
    2. Identifiez les étapes et tâches concrètes à effectuer. Par exemple :
      • Créer le client dans le logiciel de suivi clientèle,
      • Rédiger le rapport : rédiger le contexte de sa demande, compléter le tableau de son étude financière, rédiger l’analyse, rédiger les conclusions, relire le rapport.
      • Rédiger le mail à envoyer à M. Duvivien avec le rapport en pièce jointe,
      • Valider le bon pour facturation sur le logiciel de suivi clientèle,
      • Imprimer un exemplaire du rapport et le classer dans les dossiers clients.
    3. Préparez ce dont vous avez besoin (dossier, notes, matériel, …). Par exemple :
      • Notes du rendez-vous,
      • Une calculatrice.
    4. Pour rester focus, rangez votre bureau. Il ne s’agit pas de faire le grand ménage, mais de regrouper tout ce qui traîne pour ne garder à portée de main et de vue uniquement ce dont vous avez besoin pour avancer sur votre tâche. Isolez-vous si possible et renvoyez votre téléphone sur le standard ou sur votre messagerie.

    Une fois le terrain préparé, vous savez exactement ce que vous avez à faire. Prenez et exécutez alors les tâches une à une. Continuez à vous hydrater régulièrement et au besoin, levez-vous entre les étapes afin de rester en énergie. Et surtout félicitez-vous pour le travail accompli !

    N’hésitez pas à me laisser vos commentaires, j’y répondrai avec plaisir !

  • 5 étapes pour reprendre le contrôle de votre boîte mail

    5 étapes pour reprendre le contrôle de votre boîte mail

    Songer à votre boîte mail -ou vos boîtes mails- vous donne le vertige et vous décourage ? Il est temps de dompter votre messagerie pour éviter d’en faire votre pire ennemi. Je vous livre dans cet article comment gérer votre boîte de réception en 5 étapes.

    Votre messagerie regorge peut-être – pour ne pas dire sûrement – de messages du type « ok », « merci » ou encore « c’est noté », de newsletters vieilles de plusieurs semaines, de sollicitations pour des événements passés ou de spams indélicats qui ont réussi à franchir tous les pares-feux. Tous ces mails se côtoient ainsi dans une joyeuse pagaille. Joyeuse ? Pas vraiment !

    Ouvrir sa messagerie chaque matin et la consulter plusieurs fois par jour est une habitude bien ancrée chez la plupart d’entre nous. Les notifications se font un malin plaisir à vous alerter à l’arrivée d’un nouveau message. Et si vous disposez de votre boîte pro sur votre smartphone, ils ne vous quittent plus !

    Vous balayez alors les messages des yeux, en quête d’une bonne nouvelle ou de la réponse à ce mail qui se fait attendre. Ce faisant, vous découvrez tout un tas de demandes et autres sollicitations. Vous soupirez, vous soufflez, vous scrollez. Vous parez au plus pressé et vous dites finalement que vous verrez tout cela « plus tard » !

    « Plus tard » finit par arriver , évidemment au plus mauvais moment, lorsque votre messagerie crie au trop plein et flirte avec la capacité de stockage maximum. Vous entendez déjà votre informaticien sonner l’alerte : « fais le vide dans ta messagerie, sinon, plus de réception ! ».

    Alors plutôt que de vous y coller de mauvaise grâce en vous demandant ce que vous allez exhumer de la centaine d’e-mails en retard de plusieurs jours, de plusieurs semaines voire de plusieurs mois, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour repartir sur de bonnes bases ?

    Trier et purger sa boîte de réception ne veut pas dire supprimer tous les messages mais les traiter. L’objectif est d’en prendre connaissance et de définir ce que vous allez en faire.

    Vous vous dites que si vous les classer, vous allez les oublier ? Mais objectivement, voyez- vous encore les mails au bas de la liste ? En gardant une boîte pleine, vous pompez au contraire votre énergie inutilement et augmentez votre stress.

    Alors c’est parti pour le grand ménage : objectif zéro mail dans la boîte de réception.

    1ère étape : préparez le terrain pour un tri de messagerie rapide et efficace

    Si votre messagerie contient des mails vieux de plusieurs mois voire de plusieurs années, ne perdez pas votre temps à trier ces vieux messages. Vous avez 2 solutions : soit une suppression massive, soit en cas de doute les archiver d’un bloc. Gardez au maximum les 3 mois.

    Classez ensuite les messages par expéditeur et affichez le panneau de visualisation des mails. Il sera ainsi plus rapide d’identifier le contenu.

    2ème étape : faites un premier tri des messages

    Avec le tri par expéditeur, vous pourrez faire des suppressions par lots plus facilement en ne vous posant qu’une seule fois la question « je garde ou pas ? ». Partez du début de la liste et supprimez tout ce qui ne vous intéresse pas ou qui est dépassé : lettres info (profitez-en pour vous désabonner), invitation à des événements, etc. Si vous avez un doute, gardez-le. Vous prendrez votre décision à l’étape suivante.

    3ème étape : traquez les messages inutiles

    Revenez au début de la liste. Le message est-il (encore) utile ? Non : supprimez et passez au suivant. Si oui passez à l’étape 4.

    4ème étape : décidez du sort de chaque mail

    1. Le message contient une information ou un échange de mails à conserver : pouvez-vous conserver l’information ou la pièce jointe qu’il contient ailleurs que dans votre messagerie, sur archivage informatique ou papier ? Dans ce cas, classez et supprimez le message. Si vous estimez devoir garder le message, créez un dossier du nom du thème concerné au sein même de votre messagerie et stockez-le.

    2. Le message requière une action de votre part

    . Si l’action prend moins de 5 minutes, exécutez-là sur le champ. Par exemple, confirmer une participation à une réunion, proposer une date de rendez-vous à un client, noter dans l’agenda la date limite concernant un projet.

    . Si l’action demande plus de 5 minutes, créez un dossier dans votre messagerie pour le dossier/projet concerné et notez la tâche à réaliser sur une liste que vous garderez à portée de main. Dans le cas d’un grand ménage de boîte de réception, ne vous prenez pas la tête à créer une arborescence de compétition ! Plus vous aurez de niveaux, plus cela vous demandera de réflexion. Ce premier tri doit être facile pour ne pas vous décourager et vous permettre de débroussailler rapidement. Le plus simple est de faire un dossier par sujet/sous-sujet et  de les classer par ordre alphabétique. Vous aurez tout le loisir plus tard de les regrouper au besoin. Vous aurez aussi une meilleure vue d’ensemble.

    5ème étape : videz la corbeille

    Pensez à vider la corbeille pour faire de la place et ne plus risquer de revenir en arrière. Et puis surtout félicitez-vous pour ce tri !

    Que faire si vous n’avez pas assez de temps pour purger votre boîte de réception ?

    S’il vous semble impossible de vous occuper de votre boîte de réception d’une seule traite, je vous conseille de créer un dossier « à trier » dans lequel vous déplacerez tous les courriels restants de votre boîte de réception. Cela vous permettra de vous concentrer pour appliquer la même méthode sur les messages entrants. Mais programmez aussi, et sans attendre, une nouvelle séance de tri dans votre agenda. Vous pouvez aussi vous atteler à la tâche par tranche de 15 minutes chaque jour par exemple. Petit à petit à petit vous résorberez votre retard.

    3 conseils pour garder votre boîte de réception vide

    1. Idéalement, la boîte de réception doit être vidée totalement (ou presque) tous les 24 à 48 h. Une fois par semaine est le minimum.

    2. Pour chaque mail entrant, suivez les étapes que j’ai décrites ci-dessus. Vous verrez, vous allez supprimer directement tous les mails inutiles, traiter les messages qui demandent des actions de moins de 2 minutes et que vous pourrez alors supprimer ou classer. Il vous restera les messages nécessitant une action de votre part que vous noterez sur votre liste de tâches.

    3. N’oubliez pas de retourner dans les dossiers créés afin de les purger. Sinon vous aurez seulement déplacé le problème !

    Dites -moi en commentaire comment s’est passé votre ménage de printemps ou partagez vos astuces pour rester efficace et sereine avec vos courriels. Pour surfer sur la vague, vous pouvez aller plus loin avec l’article : 10 astuces pour gérer les mails facilement.

    Epingle-moi si tu veux !

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