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  • Garde d’enfants et télétravail : comment s’organiser

    Garde d’enfants et télétravail : comment s’organiser

    Travailler avec des enfants autour de soi peut s’avérer pénible et culpabilisant. Pénible d’être dérangée toutes les 5 minutes et culpabilisant de ne pas s’occuper assez de ses petits anges ! Je vous propose 5 solutions pour concilier travail à la maison et enfants à garder.

    Vous êtes à la maison avec les enfants, mais vous devez aussi travailler. L’équation n’est pas toujours simple à résoudre. Dégager une période de travail suffisamment longue pour honorer vos engagements professionnels, le tout dans le calme et la concentration peut relever d’une véritable prouesse !

    De nombreux facteurs rentrent en ligne de compte. Selon les âges, les sexes et le nombre, vous avez le droit aux disputes, aux pleurs, aux biberons, aux devoirs, à la télé, à la console de jeux, … Voici des solutions à adapter pour réussir à travailler, s’occuper des enfants, de la maison et rester saine d’esprit.

    1. Effectuer les tâches à forte concentration quand les enfants dorment

    Travailler tôt le matin, le soir après le coucher des enfants ou pendant la sieste, vous donnera un peu de répit. Pendant ces plages, prévoyez les tâches pour lesquelles vous avez le plus besoin d’être concentrée et de ne pas être dérangée.

    Au besoin, prévenez ou demandez la permission à votre employeur pour décaler vos horaires. Veillez bien-sûr à rester joignable à des horaires en journée.

    Il ne s’agit pas non plus de travailler toute la nuit ou de vous épuiser en vous levant à 4 h tous les jours.

    2. Alterner des plages de travail et des plages avec les enfants

    Travailler 8 h durant sans avoir à se préoccuper des enfants en les laissant livrés à eux-mêmes ? Même si la tentation est grande, ce n’est bien-sûr pas envisageable, surtout si vous êtes seule à la maison !

    La solution est de découper votre journée et d’alterner des périodes de travail et des périodes dédiées aux enfants pour les soins, les repas mais aussi pour des activités, des jeux et les devoirs.

    Vous devrez peut-être commencer plus tôt et finir plus tard. Mais vous pourrez récupérer ce temps sur les déplacements que vous ne faites pas.

    Prévoyez le planning avec les horaires et expliquez-le aux enfants. Cela les rassurera et vous aussi d’ailleurs.

    3. Créer un espace de travail

    L’objectif est de vous isoler pour limiter les interruptions. Si avez un bureau à la maison, c’est parfait. Dans le cas contraire, installez-vous dans la cuisine ou une autre pièce. Vous serez moins dérangée si les enfants ne vous voient pas !

    4. Écouter de la musique pour vous isoler du bruit

    S’il vous est difficile de vous éloigner dans une pièce, vous pouvez mettre un casque et écouter de la musique pour vous isoler du bruit.

    D’ailleurs, vous pouvez le faire que vous soyez isolée ou non. Cela vous aidera à vous concentrer.

    Il ne s’agit pas de monter le son à fond (attention à vos oreilles) pour ne rien entendre de ce qui se passe dans la salon. Veillez à la sécurité des enfants !

    Par contre une petite musique dans les oreilles aurait pour bénéfice de ne pas vous laisser parasiter par les bruits extérieurs. Je dis « aurait » car les spécialistes ont des avis divergents à ce sujet.

    Lorsque vous écrivez, la musique va en effet occuper le cortex auditif de votre cerveau qui aurait tendance à se laisser aller à divaguer.

    En réalité tout semble venir du choix de la musique. Pour l’avoir expérimenté et mis en pratique moi-même, j’ai constaté que, pour ma part, je devais écouter de la musique classique et sans parole.

    Je dois dire que j’ai été bluffée la première fois que j’ai écouté du Mozart dans mon casque ! Une bien meilleure concentration et davantage d’inspiration. En revanche, si je mets une chanson entraînante, je chante et je danse : pas très productif !

    A tester pour trouver le répertoire qui sera votre allié.

    5. Fixer des règles avec les enfants

    Si vous vous isolez géographiquement et/ou phoniquement, si vous instaurez des plages de travail et des plages avec les enfants, il est nécessaire de fixer des règles.

    Ces règles sont applicables aux enfants comme à vous-même ! Et oui, si vous ne respectez pas les temps qui leur sont dédiés, pourquoi ne viendraient-ils pas vous voir quand vous travaillez ?

    D’ailleurs ces pauses vous feront le plus grand bien et ne pourront que booster votre productivité. Pour ne pas rater l’heure, réglez une alarme.

    Si vous avez d’autres solutions pour cohabiter avec les enfants quand vous travaillez, vous pouvez les partager en commentaire.

  • Comment choisir et utiliser son agenda

    Comment choisir et utiliser son agenda

    Si vous ne deviez avoir qu’un seul outil d’organisation, ce serait votre agenda. C’est le soleil de votre système qui va guider la Terre, c’est à-dire vous, dans la gestion de votre temps et de vos priorités. A la différence quand même que, pour votre part, il vaudrait mieux éviter de tourner en rond ! Faisons ensemble le tour de la question.

    L’agenda est la pièce maitresse de toute bonne organisation. Il va vous permettre de planifier vos actions et de lutter contre la procrastination. Sans un minimum de planification, vous aurez tendance en effet à reporter voire à ne pas faire du tout.

    Nous avons tous (ou presque) l’habitude de respecter les engagements pris avec des tiers. Si vous avez rendez-vous chez le dentiste, vous allez y aller. Si vous devez rencontrer un client, vous honorerez votre rendez-vous. Alors profitez de cette bonne habitude pour programmer d’autres tâches et augmenter vos chances de passer à l’action !

    Les 2 erreurs à éviter pour bien utiliser un agenda

    Ces 2 erreurs trop fréquentes ruineront vos efforts d’organisation si vous utilisez mal votre agenda.

    Erreur n°1 : ne noter qu’une partie des rendez-vous

    Si vous ne consignez que quelques entrées telles que votre rendez-vous chez le coiffeur ou celui avec un fournisseur, mais pas votre déjeuner avec votre sœur en vous disant « je m’en souviendrai », vous allez rencontrer 3 écueils :

    • Oublier,
    • Mal calibrer les marges de manœuvre pour gérer les avant/après RDV et c’est la course assurée,
    • Avoir une confiance limitée en votre agenda : vous ne serez jamais sûre de ne rien avoir oublié et tenterez de tout garder en tête, et ça c’est le pire !

    Erreur n°2 : ne pas consulter votre agenda

    Vous notez scrupuleusement tout dans votre agenda ? C’est parfait ! Mais si vous ne le consultez jamais, ou rarement, à quoi cela vous-sert-il ?

    Les bonnes pratiques pour utiliser tout le potentiel de votre agenda et booster votre efficacité

    1. Notez TOUS vos rendez-vous dans votre agenda. Vous l’aviez deviné ! Tous vos engagements doivent impérativement être au même endroit. L’objectif est de ne pas encombrer votre mémoire. Mais cela ne sera possible que si vous pouvez avoir une confiance absolue en votre agenda.

    2. Consultez votre agenda tous les matins pour vous rappeler le programme de la journée et tous les soirs pour organiser votre journée du lendemain. Vérifiez aussi autant de fois que nécessaire dans la journée.

    3. Rependre de manière approfondie votre agenda toutes les semaines pour relever :

    • sur les jours précédents : les notes, les rendez-vous, les suites des rendez-vous qui n’auraient pas été traitées,
    • les entrées d’agenda à venir.

    Organiser ensuite votre semaine.

    Que doit contenir votre agenda ?

    1. Vos rendez-vous avec de tiers et avec vous-même qui doivent être faits à une date et une heure données.

    2. Les rappels d’actions et de tâches à faire un jour ou une semaine donnée, mais sans horaire particulier. Vous pouvez noter dans la case à cet effet sur la journée concernée. Vous le ferez dès que vous le pourrez dans la journée.

    Par exemple : appeler le dentiste pour visite de contrôle, demander une entrevue à mon chef, acheter des fleurs pour le dîner de ce soir chez des amis …

    Ces 2 entrées constituent vos PRIORITÉS de la journée.

    Ce que votre agenda ne soit pas contenir

    1. Votre liste de tâches. Ne surchargez pas les pages des jours de votre agenda avec des listes de courses, d’achats et pense-bête variés. Vous n’allez plus rien y voir et vos priorités vont se mélanger avec la nécessité d’acheter des croquettes pour le chat, alors qu’il en reste au moins pour 15 jours !

    2. Vos routines et listes de choses à faire dans un lieu donné, par exemple au bureau ou à la maison. Il ne vous sert à rien de savoir que vous allez laver le lavabo ce soir ou plier les chaussettes.  Cette liste est utile, mais à la maison. En revanche, vous pouvez indiquer « routine » dans votre agenda, surtout au début de la mise en place. Par exemple : 20h-20h30 : routine ménage (mais sans le détail).

    Agenda papier versus agenda électronique

    A vrai dire, j’ai tout essayé ou presque ! Pour ma part, je suis revenue au papier. D’abord parce que je trouve le papier plus réactif à ouvrir et à compléter que l’électronique et ensuite parce qu’il est plus facile de visualiser la semaine ou le mois dans son ensemble.

    Mais le papier ne peut pas être partagé … Il vous faudra tester ce qui vous convient le mieux.

    Quel format d’agenda papier choisir ?

    Pour l’agenda papier, il y en a de toutes les formes et de toutes les couleurs.

    Il est important de choisir un modèle que vous aurez plaisir à utiliser.

    J’opte pour un modèle carré qui rentre généralement dans tous les sacs (sauf la pochette de bal mais bon !!) et qui offre assez de place pour écrire.

    Et vous quel agenda avez-vous choisi ? Dites-le-nous en commentaire.

  • Changement : 7 comportements qui vous empêchent d’avancer

    Changement : 7 comportements qui vous empêchent d’avancer

    Le changement ! Nous désirons tous changer plein de choses dans nos vies. Et pourtant nous n’osons pas, nous avons peur ou après quelques tentatives infructueuses, nous abandonnons. Décryptons ensemble 7 comportements qui nous empêchent de changer pour de bon. Reconnaître vos ennemis vous aidera à vous en débarrasser.

    1. L’impatience

    Ce n’est pas en vous abstenant de manger du chocolat une journée ou seulement après deux séances de gym que vous obtiendrez les résultats escomptés sur votre poids ou votre silhouette !

    Et oui, les transformations ne sont généralement pas instantanées. A vouloir aller trop vite, vous serez déçue du résultat et abandonnerez rapidement.

    Pour vous aider à être moins impatiente, focalisez-vous plutôt sur le fait d’avoir réalisé une action plutôt que sur le résultat lui-même.

    Par exemple, focalisez-vous sur le fait de pratiquer 20 minutes de gym 2 fois par semaine et non pas sur la perte de 3 cm de tour de cuisse qui en sera la conséquence positive. Ou encore, décidez de ne manger qu’un carré de chocolat par jour.

    Notez vos réalisations. Cela vous permettra de matérialiser le lien entre l’action (faire de la gym) et le résultat (perdre 3 cm de tour de cuisse). Cela vous encouragera à poursuivre et à faire de vos nouvelles pratiques de bonnes habitudes.

    2. Les excuses

    « C’est pas ma faute à moi, c’est mon mari, mes enfants, ma belle-mère, mon patron, mon chien, mon chat, ma perruche, le gouvernement, … Quand j’aurai le temps, … ».

    En vous considérant comme une victime, vous êtes passive. Arrêtez de trouver des excuses de ne pas faire ceci ou cela. Vous avez le pouvoir de décider entre vos mains.

    Quand vous êtes enfoncée dans votre fauteuil au désespoir, vous pouvez décider de vous lever et de ranger la maison ou de jouer avec les enfants. Je ne dis pas que c’est facile, mais que vous avez la ressource en vous pour le faire.

    Pour trouver cette motivation, listez tous les avantages que vous pouvez retirer. Pensez à votre fierté, votre soulagement, au plaisir d’avoir réussi ce changement.

    3. La peur du jugement

    «  J’aimerais faire de la danse, mais que va dire … ? On va me trouver ridicule. Que vont penser mes collègues s’ils savent que … On va penser que je suis une mauvaise mère si … On va dire que je ne sais pas tenir ma maison, on va trouver que … ».

    Si vous pensez en permanence à ce que les autres pourraient penser de vous, vous n’arriverez pas à faire les changements ou à prendre les décisions dont vous avez envie.

    Les personnes jugent en permanence. Pas (forcément) par méchanceté, mais simplement parce qu’elles regardent vos actes en fonction de leurs propres envies, culture, valeurs … c’est normal !

    Imaginez un collègue qui arrive une heure en retard à une réunion. Si être ponctuel est important pour vous et une règle de politesse incontournable, vous allez juger que le comportement de votre collègue est inadmissible. En revanche, si être à l’heure ou non ne vous préoccupe pas, vous y prêterez à peine attention et jugerez même pénibles tous ces gens avec une pendule dans le ventre !

    Donc vous serez jugée et jugerez quoi qu’il arrive. Alors faites simplement ce qui est important pour vous !

    4. Les croyances limitantes

    « Je ne sais pas m’occuper d’enfants, je suis nulle en … je ne sais pas m’exprimer à l’oral … Je n’ai jamais su … » . Tout cela ce sont des croyances limitantes que vous avez forgées par le passé.

    Aujourd’hui elles ne vous sont plus utiles ! Le temps a passé, vous avez changé et ce n’est pas parce que vous n’avez pas réussi votre intervention par le passé que vous n’y arriverai pas maintenant. Donnez-vous le droit d’essayer à nouveau, de vous exercer avec bienveillance. Vous pouvez y arriver !

    5. La dispersion

    Si vous prenez trop d’engagements ou de résolutions en même temps, il y a de grandes chances pour que vous abandonniez, faute de résultat, de temps et de motivation.

    Ne révolutionnez pas tout du jour au lendemain, mais concentrez-vous sur un changement, une nouvelle habitude à la fois.

    6. Ne pas tenir compte de ce qui est important pour vous

    Ne cherchez pas à aller à tout prix vers une situation qui n’est pas alignée avec ce qui est important pour vous et qui ne vous correspond pas.

    Supposons que vous décidiez d’arrêter de travailler pour vous consacrer totalement à votre famille. Supposons aussi qu’au fond de vous-même, vous avez besoin de vous épanouir dans une vie professionnelle. Il est alors inutile de vous obstiner à être mère au foyer. Vous serez inévitablement malheureuse et prendrez vos enfants en grippe.

    Au contraire, si vous vous éclatez dans votre job, lorsque vous rentrerez le soir, vous serez heureuse de partager des moments avec vos enfants.

    7. Ne pas investir

    Si vous voulez des résultats, il vous faudra investir en temps, énergie et argent pour acheter du matériel, un livre, une formation, …

    Si vous voulez faire de la course mais rechignez à acheter une paire de basket, refusez d’y passer plus de 5 minutes par semaine ou rentrez chez vous au bout de 500 m, cela sera beaucoup plus compliqué de progresser !

    Mettez les moyens ! Vous obtiendrez un retour sur investissement à la hauteur de vos engagements.

  • [VIDEO] 3 conseils pour un retour à la maison zen après le travail

    [VIDEO] 3 conseils pour un retour à la maison zen après le travail

    Julie Mathieu, du blog sagefamily.fr est spécialiste en parentalité positive. Elle nous donne ses conseils pour favoriser un retour à la maison dans le calme, après une journée de travail.

    Retrouvez Julie Mathieu sur sagefamily.fr.

    1# Prendre un temps pour soi au retour à la maison, même 5 minutes.

    2# Se reconnecter avec les enfants. Échanger avec eux sur leur journée, faire un câlin, écouter de la musique, … (même 5 minutes !).

    3# Mettre une routine en place pour que tout le monde sache ce qu’il a à faire.

  • 5 étapes pour gérer les imprévus avec calme

    5 étapes pour gérer les imprévus avec calme

    Enfants malades, demande impromptue au travail, panne de voiture ou de métro, un talon qui casse, un téléphone déchargé et pas de chargeur, … Ils sont nombreux ces petits ou grands tracas qui nous pourrissent la vie si nous n’y prenons pas garde ! Et plus nous sommes fatiguées et prises au dépourvu, plus la situation nous paraît insurmontable. Pas de panique, voici ma méthode « gestion de crise » en cinq étapes et vos problèmes disparaîtront.

    1ère étape : je pète un plomb pendant 1 minute maxi

    Cette étape n’est pas obligatoire, mais elle peut s’avérer néanmoins utile ! C’est souvent un préalable indispensable pour atteindre le calme olympien nécessaire pour gérer une situation délicate avec efficacité. Vous avez donc 1 minute maximum, pas une seconde de plus, pour hurler (intérieurement), insulter (dans votre tête si vos enfants sont à proximité), grogner, râler, lever les bras au ciel, demander aux passants ou à vos collègues « pourquoi moi ? » ou « qu’ai-je donc fait pour mériter un tel acharnement ? » … Mais dans la durée, cet état ne vous apportera rien d’autre que de vous plonger dans le désespoir. Cela vous focalise sur le problème et non pas sur la ou les solutions et ça voyez-vous, ce n’est pas possible. Alors passons donc sans plus tarder à l’étape 2.

    2ème étape : je respire profondément

    Pour vous sortir définitivement du désarroi et (ou) de l’agacement, respirez avec la méthode appelée de façon très opportune « technique respiratoire de combat » ou encore « respiration tactique ». Cette technique, utilisée pour gérer des crises d’angoisse, va vous permettre de vous concentrer et de gérer vos émotions très rapidement. Réalisez ces 4 étapes 3 à 5 fois, selon votre degré de stress :

    1. Respirez lentement par le nez en comptant jusqu’à quatre,
    2. Retenez votre respiration en comptant jusqu’à quatre,
    3. Expirez lentement par la bouche en comptant jusqu’à quatre,
    4. Retenez votre respiration en comptant jusqu’à quatre.

    3ème étape : j’évalue la situation avec objectivité et discernement

    Ne vous précipitez pas et ne dramatisez pas. Identifiez clairement la situation et ses conséquences. Envisagez et listez toutes les implications.

    Par exemple, après plus de 15 minutes passées à installer le maxi cosi, à caser tant bien que mal dans le coffre la poussette et les roues (de cette fichue poussette 3 roues, non mais quelle idée ?!), votre ordinateur, les goûters, le change pour la crèche, et j’en passe… vous vous installez au volant et là, ça ne démarre pas, rien à faire (ça marche aussi avec un pneu crevé) … La galère quoi !

    Donc je récapitule : vous pétez un câble une minute, vous respirez avec la technique de combat puis, attention c’est la 3ème étape, vous évaluez les conséquences réelles : devez-vous être à un rendez-vous à une certaine heure ? Votre rendez-vous peut être décalé sans difficulté, est-ce si grave si les enfants loupent quelques heures d’école ? Bon, ça va aller ! Et c’est à ce moment-là que je la case : « s’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème ».

    4ème étape : je passe à l’action

    Je ne dis pas que c’est ce qui vous arrange le mieux, mais des solutions, il y en a forcément. Envisagez donc maintenant les actions à réaliser. Par exemple : prévenir votre travail, votre rendez-vous, l’école, la crèche de votre retard. Pour régler la question de la voiture, vous pouvez appeler votre mari, l’assistance, votre garagiste, aller chercher un voisin. Vous pouvez encore laisser la voiture où elle est et téléphoner à vos parents pour qu’ils viennent récupérer les enfants (et tant pis pour l’école, en plus ils seront ravis). Une fois la question des enfants réglée, vous appelez un taxi ou prenez le bus pour arriver à votre rendez-vous avec moins d’une demi-heure de retard. C’est pas beau ça ?!

    Choisissez au départ l’option qui vous semble la meilleure en fonction de vos impératifs. Et si votre mari ne répond pas ? Passez à votre seconde meilleure idée.

    5ème étape : je capitalise et j’adapte mes stratégies anti-imprévus

    Comme j’avais peur de vous perdre, je vous le dis à la fin : la meilleure façon de gérer les imprévus avec calme est de … prévoir les imprévus. Ne froncez pas les sourcils, je vous explique. Bien-sûr, vous ne pourrez pas prévoir le quand, mais peut-être le quoi : enfants malades, voiture en panne, votre patron qui déboule dans votre bureau pour une réunion à 18h ce soir à laquelle votre présence est requise, un client à gérer, le petit qui a envie de pipi en plein milieu de la ville… si vous avez déjà réfléchi à vos stratégies de contournement, vous serrez moins stressée et vous gagnerez un temps précieux.

    Dans les basiques : enregistrez le numéro de téléphone de votre médecin, voire même ceux d’un ou deux cabinets médicaux supplémentaires, celui de votre pharmacie qui vous indiquera où est celle de garde cette nuit, mettez un kit de vêtements de rechange pour votre bébé dans la voiture, un pot (pour l’envie de pipi;-)), un parapluie dans le coffre, un chargeur de téléphone en double dans votre sacoche, une paire de basket à portée de pieds …

    Si une situation nouvelle se présente, capitalisez en ajustant vos astuces anti-imprévus. Et surtout, enclenchez le mode solutions dès que l’occasion se présente !

    Pour retrouver cet article rapidement, épinglez-le !

    5 étapes pour gérer les imprévus avec efficace-et sereine.com

  • Ces croyances limitantes qui nous empêchent d’avancer

    Ces croyances limitantes qui nous empêchent d’avancer

    Les croyances limitantes ! Vous savez cette petite voix qui nous interpelle et qui nous empêche d’avancer, nous plonge dans le doute ? Nous en avons toutes. Je reviens dans cet article sur 3 croyances et vous donne quelques clés pour briser vos chaînes.

    Nous ne sommes pas des machines et régulièrement (pour ne pas dire souvent) des émotions, croyances et pensées négatives nous font douter de nous, de nos choix et du sens de notre vie. Et quand ces croyances limitantes arrivent, il est nécessaire de les repérer pour adopter la bonne parade. Je vous aide à les décrypter.

    Croyance limitante n°1 : je ne suis pas à la hauteur

    « Bravo pour ta présentation lors de la réunion d’hier ! » vous dit un collègue, et vous de répondre : « ah mais j’ai été trop longue et j’ai bafouillé ». Très critique envers vous-même, vous vous arrêtez sur tout ce qui, à vos yeux, ne va pas, alors que les autres sont tellement meilleurs que vous.

    Quoi faire ? Acceptez les compliments

    Peut-être nous a-t-on appris la modestie ou fait remarquer plus souvent nos points faibles que nos réussites. Dorénavant acceptez les compliments comme tels et répondez plutôt : « Merci Laurent, ton retour me fait plaisir ». Simple et efficace. Il n’est pas utile de vous répandre en remerciements. De plus, votre interlocuteur a lui aussi besoin que vous lui montriez que vous avez reçu son message. Si vous vous plaigniez tout le temps ou êtes négative, il ne vous dira plus rien de positif. Peut-être même qu’il insistera sur les points d’amélioration, votre attitude passée lui laissant à penser inconsciemment que c’est ce que vous attendez de lui. Par ailleurs si vous ne voyez que les moins, vous allez vous enfermer dans la croyance que ce que vous faites est « toujours nul », preuve à l’appui (bah oui vous avez bafouillé en effet). Posez votre conscience sur ce qui est bien pour le reproduire et envisagez le moins bon avec l’intention positive et bienveillante d’être vigilante sur ce point la prochaine fois.

    Croyance limitante n°2 : les autres sont (bien) meilleurs que moi

    « Tu vois ça fait deux ans que j’ai commencé le piano et je ne sais pas aligner trois notes. Quand je vois ce que fait Camille qui a commencé il y a 3 mois … ». Et d’ajouter : « mais bon pour elle, c’est facile. Elle a fait du piano dans sa jeunesse, en plus elle habite à côté de son boulot et elle n’a pas d’enfants à gérer. Et puis de toute façon, elle a la chance d’avoir l’oreille musicale ».

    Mais comme le dit le vieil adage, « l’herbe est plus verte dans le pré du voisin ». Et oui, vous ne savez pas que Camille fait du piano comme thérapie pour ralentir une maladie qui touche ses articulations, qu’elle rend visite trois fois par semaine à sa mère malade à 100 km de là, ou encore qu’elle vous envie terriblement votre famille, elle qui n’a pas d’enfants. Vous voyez où je veux en venir ? Nous avons toutes nos atouts, nos contraintes, notre personnalité, nos valeurs et notre passé, …

    Quoi faire ? Ne vous comparez pas aux autres

    Prenez le temps de vous arrêter quelques instants au milieu de votre course folle à la performance. Pratiquez quelques exercices de cohérence cardiaque, de méditation pleine conscience. Répétez-vous tranquillement « je suis assez », « je fais de mon mieux », « à cet instant, je suis parfaite telle que je suis », « les personnes qui tiennent à moi, m’aiment comme je suis, avec mes qualités et mes défauts ». Ces phrases peuvent vous paraître incongrues, mais ne sous-estimez pas leur impact.

    Croyance limitante n°3 : tout doit être fait et parfait

    Il n’y a rien à faire (en fait si !), à chaque fois que vous avez terminé votre journée, vous vous sentez démoralisée par tout ce que vous n’avez pas eu le temps de faire et tout ce qui vous reste à faire. Vous avez le sentiment de ne pas avancer, de ne pas savoir vous organiser, de ne pas savoir faire les bons choix pour répondre à toutes le sollicitations.

    Quoi faire ? Célébrez vos petits pas

    Vous pouvez prendre l’habitude de noter vos réussites, petites ou grandes, dans un carnet. Listez chaque soir tout ce dont vous êtes satisfaite : « j’ai mené à bien le projet Richard, j’ai pris rendez-vous pour ce cours de chant dont je rêvais tant, j’ai réussi à dire à Marc que je ne pourrai pas le remplacer lors d’une réunion, j’ai réussi à passer ce coup de téléphone qui me stressait et ça s’est très bien passé, j’ai pris le temps de lire une histoire aux enfants, je ne me suis pas énervée lorsque mon frère m’a dit qu’il avait oublié le cadeau pour nos parents », etc. Vous serez étonnée de tout ce que vous faites et réussissez à faire en une journée.

    Si l’une ou l’autre de ces croyances vous parle, apprenez à la reconnaître. Vous allez ensuite en installer de nouvelles. Par exemple :

    1. Quoi qu’il arrive, je fais de mon mieux.
    2. J’ai de la valeur.
    3. Quels que soient les échecs ou ce que les gens disent, je me relève et j’avance.

    Si vous avez besoin d’échanger sur ce qui vous empêche d’avancer et votre charge mentale, je vous invite à une séance découverte gratuite. Nous ferons le point ensemble, sans jugement et en toute bienveillance.

    Cliquez ici pour en savoir plus sur la séance découverte.

  • Gestion du temps : pourquoi et comment anticiper

    Gestion du temps : pourquoi et comment anticiper

    Anticiper est l’un des principes fondamentaux en matière de gestion du temps. Et si cela vous semble plus facile à dire qu’à faire, voici 10 bonnes raisons de s’y prendre d’avance et une méthode en 5 points.

    Vous vous êtes peut-être déjà retrouvée, seule, alors que tout le monde est déjà parti, à éditer vous-même 1000 courriers car votre assistante est justement en congés depuis hier soir. De plus, vous ne comprenez rien à l’imprimante et au papier à entête (mais dans quel sens faut-il donc le mettre ?!), sans compter le « y’a plus de papier », le « y’a plus de toner » (de Brest) ou le bourrage papier ! Puis, à faire la mise sous pli de ces fichus 1000 courriers, toujours toute seule, l’œil rivé sur la pendule pour pouvoir les emmener directement au centre de tri de la Poste, car il faut que ça parte ce soir ?! Et je ne parle même pas de la liste de diffusion et de l’impression des étiquettes !

    Mais franchement, ce n’est pas comme si vous ne saviez pas qu’il allait falloir l’envoyer, ce fichu courrier, depuis un mois ? Oui, oui, vous n’aviez pas le temps d’y regarder avant …

    Allez votre 2ème prénom sera désormais « Anticipation », je vous explique pourquoi et comment.

    Pourquoi anticiper fait gagner du temps

    Voici 10 bonnes raisons anti-procrastination :

    1. Éviter stress et fatigue inutiles

    Si je vous dis « courses de Noël le 24 décembre à 16h » ou « début de l’écriture du rapport de stage la veille de le rendre », je pense que vous aurez compris ! Si vous devez effectuer une tâche ou finaliser un projet à une date donnée, plus vous y prendrez d’avance, plus il sera aisé de les réaliser sans stress et fatigue dans le délai fixé, sans courir à travers la ville ou d’un étage à l’autre, et sans nuit blanche !

    2. Prioriser efficacement

    En identifiant rapidement les projets les plus importants et les tâches les plus stratégiques en amont, vous pourrez vous assurer que vos priorités soient traitées en premier. Vous vous acquitterez ainsi des actions les plus importantes en temps et en heure.

    3. Pouvoir déléguer dans de bonnes conditions

    Avec (un peu d’)anticipation, vous pourrez facilement déléguer une partie des tâches à des collègues plus à même que vous de les réaliser. Vous pourrez les prévenir suffisamment à l’avance pour qu’ils puissent intégrer votre demande à leur plan de charge. Vous épargnerez ainsi un temps précieux que vous pourrez consacrer à autre chose.

    4. Être en capacité d’intégrer les imprévus

    Des contre-temps ou de (vrais) imprévus, il y en a toujours, qu’ils soient professionnels (demande urgente qui arrive, panne des serveurs ou de votre ordinateur, …) ou personnels (vous-même ou un enfant malade, panne de voiture, … ). Si vous avez enclenché les actions à mettre en place, vous éviterez la panique totale.

    5. Partir en congés comme prévu

    Vous aviez prévu de prendre un jour de congé avec vos enfants ou votre chéri ? Mais vous n’avez toujours pas ouvert le dossier à réaliser pour demain … je ne vous fais pas de dessin.

    6. Tenir compte des contraintes liées à la tâche

    Vous n’êtes pas toute seule et on ne vous attend pas ! Un délai pour demander un document, plusieurs jours d’attente pour rencontrer un interlocuteur … et vous voilà avec une semaine ou deux « dans la vue » !

    7. Préserver vos engagements personnels

    Vous éviterez de faire une croix sur votre activité du midi, votre repas ou de faire des heures supplémentaires.

    8. Produire un travail de meilleure qualité

    La qualité de votre travail sera bien meilleure si vous ne le bâclez pas faute de temps. Vous éviterez des erreurs dues à la précipitation.

    9. Respecter votre rythme

    Avec de l’avance, vous pourrez vous permettre de choisir le jour et la plage horaire la plus favorable pour vous, en tenant compte de vos autres échéances et de vos niveaux d’énergie dans la journée. Vous gagnerez à la fois en temps et en qualité.

    10. Eviter de devenir la bête noire de votre entreprise

    Le costume de la personne « toujours à la bourre » ne vous va pas si bien !

    Alors convaincue de l’intérêt d’anticiper et de ne pas procrastiner ? Voyons maintenant comment faire.

    Comment anticiper

    1. Décortiquer les demandes

    N’attendez pas pour voir quelles sont les implications des demandes qui vous sont adressées. Traiter les demandes à leur arrivée : mails, courriers, demandes directes, … Cela ne veut pas dire faire dans la seconde, mais identifier les ressources nécessaires pour sa réalisation dans de bonnes conditions. Posez-vous les questions suivantes : quels sont les interlocuteurs/personnes ressources que je dois contacter et quelles sont leurs contraintes de temps, quelle est l’échéance, combien de temps cette ou ces tâches vont demander (attention, il est très fréquent de sous-estimer cette durée), quels sont les documents utiles et comment les obtenir, la tâche est-elle délégable totalement ou en partie … Cette liste n’est pas exhaustive. Adaptez-là en fonction des contraintes liées à votre job.

    2. Agir sans tarder

    Effectuez toutes les tâches ou les demandes de moins de 5 minutes dans la foulée : préparer le dossier (créer une chemise), imprimer le mail ou les documents joints au besoin (pendant que vous savez où ils sont !), envoyer un message pour fixer un rendez-vous, transmettre les éléments pour la délégation ou prévenir votre collègue que vous aurez besoin de lui et que vous lui transmettrez les informations à telle date. Si tout cela prend trop de temps : bloquez un créneau dans votre agenda très rapidement dans les jours qui suivent.

    3. Planifier

    • Notez dans votre agenda les plages nécessaires à la réalisation de l’action ou des actions, en tenant compte des délais, de la durée, des réponses de vos interlocuteurs, …
    • Programmez des rappels sur votre téléphone ou dans votre agenda aux dates concernées pour relancer vos collègues, vous assurer que les tâches déléguées sont bien en cours et seront livrées en temps et en heure elles aussi.
    • Ajustez au besoin vos échéances, en fonction des nouvelles données ou des nouveaux projets.

    4. Systématiser les tâches récurrentes

    Pour les tâches qui reviennent régulièrement, mettez en place une routine des actions à effectuer avec un planning et diffusez-le aux personnes concernées. Adieu les « ah bah j’ savais pas »!

    5. Ne pas rester seule

    Ça ne va pas passer ? N’attendez pas la dernière minute pour demander de l’aide. Faites-en part à votre manager. C’est son rôle, il pourra vous aider à identifier l’urgent et l’important si vous êtes bloquée.

    Anticiper vous apportera un tel confort que vous ne pourrez plus travailler autrement !

  • Rentrée : 6 conseils pour un retour de congés zen

    Rentrée : 6 conseils pour un retour de congés zen

    Vacances, j’oublie tout ! Après plusieurs semaines de congés, vous redoutez le retour à la dure réalité du travail et de voir disparaître instantanément tous les bienfaits de vos vacances ? Alors, voici 6 conseils pour un retour de vacances zen.

    1. Arrêter d’opposer travail et vacances

    Après deux, trois ou même quatre semaines de congés, le temps de retourner au travail est imminent. D’ailleurs, votre famille ou vos amis vous lancent un « quand reprends-tu le travail ? », assorti d’une espèce de grimace de souffrance qui vous projette immédiatement dans un futur proche aux allures de camp de prisonniers. Cette simple question finit de transformer votre « pas trop envie d’y retourner » en soupirs résignés voire en angoisse.

    Pas de panique ! Il est naturel que ce changement de rythme ne vous réjouisse pas. Mais opposer travail et congés accentuera votre stress. Trouvez plutôt les intérêts à retourner au travail. Si si, il y en a forcément : revoir vos amies, reprendre votre activité physique ou de loisir préférée, retrouver une garde-robe un peu plus classe que le short et les tongues, ne plus être tentée par les glaces au contact de vos enfants, faire du shopping pendant votre pause déjeuner, retrouver ou démarrer ce projet qui vous tient cœur, … Allez, c’est à vous : listez par écrit au moins dix avantages à retirer au bureau … mais oui vous allez y arriver !

    2. Ne pas revenir un lundi

    Qui a dit que vous deviez revenir un lundi ? Si cela est possible, revenez au travail un autre jour. La semaine sera moins longue et vous prendrez plus facilement le temps de remettre la machine en route. Vous pouvez de même partir en congés en milieu de semaine.

    3. Reprendre vos marques avant votre rentrée

    Le réveil et la montre vont reprendre du service ! Voici trois bonnes pratiques pour reprendre le rythme :

    • Dînez de bonne heure avec un repas léger et couchez-vous avant 23 h, au moins les deux jours qui précèdent votre retour au bureau. En effet, pendant les vacances et avec les jours plus longs, les heures du dîner, du coucher et du lever se sont sûrement décalées.
    • Prévoyez et préparez les repas du soir pour une rentrée en douceur. Profitez de cet élan pour faire de cette pratique une bonne habitude.
    • Consultez votre agenda quelques jours avant la reprise pour vous remémorer les rendez-vous, réunions ou déplacements de la semaine. Vous éviterez ainsi de mauvaises surprises. Vous aurez pris soin de ne rien prévoir le jour de votre retour qui doit être consacré à … votre reprise !

    4. Consacrer votre premier jour de travail à vous organiser

    Par où commencer à votre retour ? Par un balayage complet de vos boîtes de réception mail et papier, de vos dossiers ainsi que des listes de tâches établies avant votre départ. Par exemple :

    • Videz votre boîte mail. Consultez mes conseils pour purger votre messagerie et repartir du bon pied.
    • Rangez votre bureau. Si vous avez mis de l’ordre dans vos dossiers et rangé votre bureau avant votre départ, c’est parfait ! Mais si vous avez tout (ou presque) laissé en plan en partant après avoir réussi l’exploit, dans un état demi-hypnotique, de boucler les urgences avant de partir, ne paniquez pas pour autant ! Rassemblez tout ce qui traîne sur votre bureau et triez, jetez, classez.
    • Parcourrez vos dossiers et notez toutes les tâches que vous identifiez.
    • Reprenez vos listes de tâches et pointer les 3 actions prioritaires à effectuer le lendemain. Vous repartirez au clair sur vos impératifs et attaquerez la journée suivante sur de bonnes bases.

    5. Prévoir une vraie pause déjeuner

    Vous avez certainement été active pendant vos vacances et vous retrouver assise à un bureau toute la journée pourra vous paraître pénible. Programmez une petite marche digestive sur le temps du midi pour vous dégourdir les jambes et vous oxygéner. C’est encore une autre bonne habitude à conserver !

    6. Quitter à l’heure

    Ne vous infligez pas d’heures supplémentaires. Il est peu probable qu’elles soient absolument indispensables. Si vous n’avez pas terminé votre tri, le traitement des mails ou du courrier, vous commencerez par cela le lendemain. Et avant de partir, rangez votre bureau et félicitez-vous pour cette journée menée dans le calme et l’efficacité !

  • 6 façons d’alléger votre charge de travail

    6 façons d’alléger votre charge de travail

    Vous croulez sous les dossiers et avez du boulot pour deux. Mais avez-vous déjà effectué un état des lieux de vos tâches et projets afin d’identifier sur quoi gagner du temps ? Voici 6 façons simples et efficaces d’alléger votre charge de travail.

    1. Éliminer toutes les tâches ou projets qui ne servent à rien

    Vous passez deux heures par semaine à rédiger une note que personne ne consulte jamais parce que « l’on a toujours fait ça dans cette entreprise » ou juste « au cas où » ? C’est peut-être le moment d’arrêter ! Pour identifier ces tâches et projets obsolètes, demandez-vous simplement qu’elle est leur raison d’être : à quoi servent-ils, qui en a besoin, quel est le résultat attendu pour quel objectif ? Vous pouvez aussi proposer une alternative moins chronophage. Votre patron appréciera sûrement cette prise d’initiative si vous lui prouver l’intérêt de faire autrement : gain de temps pour monter en puissance sur d’autres dossiers plus stratégiques pour l’entreprise, nouvelle motivation pour les collaborateurs, meilleure réponse aux clients, image d’innovation, … Et vous n’êtes pas obligée de dire que c’est aussi pour vous 😉.

    2. Diminuer la cadence

    Si vous effectuez une action récurrente, demandez-vous si le rythme est bon. Vous pourriez peut-être passer de quatre à trois par an, de deux par mois à un seul, etc. Là encore, il s’agit de cerner quoi, pourquoi, pour qui, dans quel objectif … et de démontrer les intérêts pour votre entreprise de redimensionner ces projets.

    3. Stop à la sur-qualité

    Vous passez un temps considérable à peaufiner la mise en page de vos rapports, à chercher LA photo d’illustration qui vous plaît, à faire moulte graphiques pour votre synthèse des ventes mensuelle … Êtes-vous sûre que le temps passé pour aller chercher cette qualité supérieure est réellement valorisé ? Selon la loi de Pareto, 80% des résultats sont générés par seulement 20% du travail. Pour vous aider à viser le juste résultat attendu, vous pouvez vous donner un temps limité pour effectuer votre projet. Vous irez naturellement vers l’essentiel et éliminerez le superflu plus facilement.

    4. Structurer les tâches et capitaliser

    Pour alléger votre charge de travail et votre stress, il est indispensable de vous faciliter la tâche au maximum. Capitalisez par la mise en place de check-lists, grilles de saisie, outils de suivi et autres procédures. Pour ne pas passer des heures à les conceptualiser, créez-les lorsque vous en avez besoin. Vous les actualiserez et les améliorerez au fil du temps. Que ce soit pour des actions hebdomadaires ou annuelles, vous serez ravie de repartir de cette base qui vous fera gagner un temps précieux. Le mise en place d’outils permet aussi à un collègue de prendre votre relai plus facilement si vous êtes absente. Vous pouvez utiliser une bonne vieille liste papier ou Excel, ou encore des outils comme Trello ou les cartes mentales (pour ma part j’utilise X-mind).

    5. Rester dans son domaine de responsabilité

    Il peut arriver que vous receviez une demande qui n’est pas de votre ressort. Si vous n’êtes pas compétente pour traiter le sujet ou qu’il ne rentre pas dans le champ de votre responsabilité, transmettez à qui de droit. Il peut s’agir d’un collègue comme de votre patron! Orientez alors directement votre interlocuteur sur la personne compétente. Si cette demande intervient dans la cadre d’un projet que vous suivez, vous pouvez solliciter l’appui d’un collègue. Précisez-lui alors votre demande, convenez d’un délai et relancez-le au besoin.

    6. Déléguer

    Si cela est possible, vous pouvez déléguer sans difficulté les tâches non urgentes et non stratégiques pour vous. Pour réussir votre délégation, vous veillerez à :

    • Définir précisément le travail à faire. Si vous avez mis des procédures en place (voir le point 4), il vous sera plus facile d’identifier les étapes délégables.
    • Accompagner le délégataire. Expliquez-lui précisément ce que vous attendez de lui et le cadre : objectifs, livrables, procédures à respecter, délais, moyens mis à sa disposition, temps nécessaire, modalités du reporting …
    • Rester disponible pour répondre à ses questions.
    • Indiquer l’intérêt et la contre-partie pour motiver votre collègue. Si celui-ci a juste l’impression que vous lui « refilez le bébé », il ne sera pas très enthousiaste !
    • Anticiper : je ne détaille pas !
    • Laissez une marge de manœuvre au délégataire : acceptez que la personne ne fasse pas tout à fait comme vous l’auriez fait. C’est le résultat qui compte !

    C’est maintenant à vous ! Ne cherchez pas à tout mettre en place en même temps. Choisissez ce qui vous paraît le plus simple à mettre en œuvre pour commencer. Et surtout menez-le jusqu’au bout. Vous pouvez partager vos progrès ou vos astuces avec la communauté en commentaire.